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Un peu de mon quotidien de professionnelle du mariage dans l'yonne

Aujourd’hui vous n’aurez pas l’article que j’avais planifié. En le relisant, il m’a semblé encore bien trop perfectible avant d’être publié. Je n’avais pas d’autres articles prêts. Alors c’est parti pour une totale improvisation sur mon quoitidien de professionnelle du mariage ! La vie continue magré la crise sanitaire !

Mon quotidien

LES SHOOTINGS D'INSPIRATION

Mon quotidien de prestataire mariage en ce moment est assez intense. Pour pallier l’annulation des mariages, sitôt le confinement terminé, les projets de shooting d’inspiration ont commencé. Pour une fois, les pros du mariage et les lieux sont disponibles le week-end, profitons-en !

Un shooting, c’est quand même un peu de boulot, il faut plusieurs échanges de mails, préparer les objets sélectionnés. Mon local “vaisselle propre” n’étant toujours pas opérationnel suite au déménagement de mes locaux, je me suis bien amusée à ouvrir toutes mes caisses pour retrouver la fameuse assiette que je veux absolument en photo. Le jour des prises de vue, il faut compter au moins 6-7 heures minimum sur place. L’ambiance est toujours bonne, surtout en ce moment, on est content de se retrouver après des semaines d’isolement !

Quelques jours après, on reçoit les photos (on est rarement déçu du résultat) et le travail n’est pas terminé : il faut les partager le moment venu (longtemps après si une publication est prévu sur un grand blog), au compte goutte ou non, réfléchir à sa stratégie pour les utiliser au mieux, et bien identifier à chaque fois les prestataires concernés.

Choix de vases à l’entrepôt en vue d’un shooting bohème.

De l'organisation

LES CONCOURS

Des fois, on a des idées un peu loufoques qui représentent encore plus de boulot.
Là, je pense à ce fameux concours que vous avez vu passer sur les réseaux sociaux pour offrir à un couple de futurs mariés un shooting de rêve dans le décor de son choix, au Château de Séréville, lieu de réception dans l’Yonne, non loin de l’Île-de-France. Je ne vous explique pas le casse-tête pour désigner les gagnants. Et la course pour préparer le shooting en 10 jours (enfin j’imagine, les résultats c’est ce soir). Mais je suis certaine qu’à l’arrivée, ce sera une très belle expérience. J’ai pris peu de risque, j’ai déjà travaillé avec quasi toutes les collègues sur le coup. Pardon, tous les collègues, il y aura quand même un homme dans l’équipe ! Je vous raconte ça très bientôt ! 

LE DÉBUT DE LA SAISON

À côté des shootings, il y a le début de la saison qui arrive à grands pas, et oui quand même. Car il y a les prudents qui ont reportés à 2021 voire 2022 à cause d’indisponibilités du lieu, mais il y a aussi les téméraires qui ont maintenus coûte que coûte, ceux qui avaient une date de réserve en attendant de décider et ceux qui avaient reportés et qui sont finalement revenus à leur première date ! Et je vous l’ai déjà dit, mon local “vaisselle propre” n’est pas prêt ! Il y a un trou béant à la place de la future fenêtre (messieurs les cambrioleurs, c’est porte ouverte tout le week-end chez La Vaisselle d’Augustine). Et ensuite, il y aura la plomberie et la mise en place des rayonnages ; je commence à stresser un peu que tout ne soit pas prêt à temps.

De la nouveauté et des choix

Avec le déconfinement, sont arrivées aussi les premières visites dans mon nouvel entrepôt, merci à tous ceux qui sont déjà venus ! Les autres, je vous attend avec impatience ! C’est à Collemiers – à 6 km de Sens (et à 1h30 au sud de Paris, il y a une sortie d’autoroute toute proche).

En déménageant, j’ai retrouvé des objets mis de côté en attente de remise en état, je ne reporte plus et n’achèterai plus rien tant que tout ne sera pas terminé, mon quotidien est donc fait d’atelier peinture, vissage, couture, entre autre.

Préparer la reprise

Les réservations 2021 sont ouvertes. Je les avais d’abord prévu au 1er septembre, dans l’incapacité de répondre à toutes les demandes qui affluaient en début d’année. Ce n’est pas rien de faire un devis et de suivre le dossier jusqu’au bout sans se tromper.

C’était une bonne idée car cela m’a permis de répondre présente auprès des couples qui ont dû reporter à l’année prochaine, mais cela a un peu inquiété les “bride to be” de 2021 qui craignaient que tout soit déjà réservé. Les voilà rassurées, je suis disponible pour répondre à leur demande. Et dans tout ça, il y a en passant de chouettes discussions avec des collègues qui font réfléchir. Notamment autour de la notion de concurrence et je vous le dis tout de suite, c’est un mot qui me déplaît. Contentons nous d’être ce que nous sommes et de proposer ce que nous aimons, les clients que nous pouvons satisfaire viendront à nous. Inutile de se copier les uns les autres, ou d’avoir peur, il y a de la place pour tout le monde. Essayons de travailler ensemble et d’être complémentaire les uns les autres, même si nous avons le même corps de métier.

Et quand je rentre le soir, la tête pleines de rencontres, gavées de belles images de mariage, je retrouve une maison bien pleine à faire tourner et un verger qui donne abondance de fruits cette année qu’il ne faut pas laisser perdre (ou alors seulement pour les oiseaux et les insectes).

Et s’il y a bien une chose que j’aurais appris durant ce printemps, c’est que j’ai bien fait de ne pas faire une carrière dans l’enseignement (ce qui était prévu quand j’avais 20 ans), l’école à la maison, plus jamais s’il vous plaît !